Couperose
LA COUPEROSE est une affection cutanée chronique fréquente dans la population caucasienne, favorisée par la vie dans des zones à fort contraste thermique. Elle est responsable d’une inflammation et de rougeurs du visage avec apparition de petits vaisseaux sanguins permanents. Elle se localise sur les joues, le nez parfois sur le front et le menton mais peut aussi atteindre le cou et le décolleté.Elle est responsable d’un préjudice socio-esthétique important et est habituellement mal vécue. Le traitement actuel passe par l’utilisation des lasers vasculaires.
La séance dure de quelques minutes à rarement quelques dizaines de minutes. Le traitement nécessite souvent plusieurs séances (2 ou 3) espacées d’au moins 8 semaines.
L’impact laser provoque un désagrément (piquée) peu durable.
Dans les minutes qui suivent la séance la peau est rouge ou gris-violet selon les réglages, légèrement gonflée et le siège d’une sensation de chaleur ou de brûlure qui peut durer de quelques minutes à quelques heures.
Un oedème (gonflement) peut persister quelques jours en particulier dans la zone périorbitaire.
Avec certains réglages , il faut s’attendre pendant 5 à 10 jours, à un aspect rouge foncé ou des ecchymoses grisées. (aspect aubergine) tandis que d’autres réglages ne sont à l’origine que d’une rougeur permettant de poursuivre une vie sociale normale.
La peau peut-être maquillée même immédiatement après la séance (par dessus la crème hydratante) mais le maquillage est difficile. Il est souvent utile, compte tenu du préjudice socio-ethétique occasionné par le traitement , d’envisager un arrêt de ses activités socio-professionnelles d’environ une semaine, notamment lorsque le traitement a été important .
En résumé le laser est un bon traitement de la couperose. Les séances occasionnent un préjudice socio-esthétique passager mais parfois surprenant ou impressionnant pour l’entourage, et il est nécessaire de prévoir une incapacité d’une semaine environ. On peut cependant minimiser ce préjudice en modifiant les réglages, ce qui permet une poursuite quasi-normale de la vie sociale mais ce qui implique souvent de prévoir plus de séances pour arriver au même résultat. Tout est affaire de discussion avec le médecin lasériste pour qu’il adaptera les réglages qui conviennent le mieux à la personne traitée.